Madeleine Ferrand

Des chercheurs de l’Institut des sciences et technologies d’Okinawa ont découvert que les poissons-clowns savent compter. Ils sont capables de déterminer avec précision le nombre et la taille des rayures blanches sur le corps de leurs congénères, mais n’utilisent cette aptitude que pour défendre leur territoire. Malheur à l’individu dont les rayures coïncident avec celles du “propriétaire” d’une maison-actinie particulière : il sera impitoyablement expulsé.

Au cours de leurs recherches, les scientifiques ont constaté que plus l’individu est âgé, plus il est impitoyable envers tous les autres poissons-clowns. La femelle alpha chasse toujours les nouveaux venus, mais même s’il s’agit d’une colonie de jeunes poissons, là aussi, la plus grande femelle joue le rôle de “gardienne”. Pour éviter toute confusion, les poissons-clowns reconnaissent l’âge et le statut de leurs congénères au type et au nombre de bandes blanches qu’ils portent sur le corps.

Pages: 1 2

Des chercheurs de l’université d’Australie-Méridionale ont mis au point une technologie permettant de décontaminer des plaies complexes à l’aide de formulations thérapeutiques activées par le plasma froid. Cette technologie est vitale pour l’humanité, car le nombre de personnes atteintes de diabète et de plaies du pied diabétique ne cesse d’augmenter. L’utilisation d’antibiotiques entraîne la croissance de microbes qui leur sont résistants, l’argent antimicrobien est parfois toxique. Le plasma froid et l’hydrogel n’ont pas d’effets secondaires connus à ce jour.

Le principe d’action de ce type de pansement est simple : l’hydrogel est préalablement saturé avec la quantité nécessaire d’oxygène et d’azote, qui sont ensuite libérés sous l’action de l’air ionisé, ou plasma froid. L’hydrogel peut être appliqué sur le pansement et donc délivré directement sur la plaie, tandis que le jet de plasma agit strictement sur une zone spécifique. La technique est reconnue comme un succès, mais sa mise en œuvre laisse encore à désirer.

Pages: 1 2

Des chercheurs de l’université d’Uppsala en Suède ont réussi à établir un lien entre le risque de démence et la présence du virus de l’herpès dans l’organisme du patient. C’est le résultat d’une étude de 15 ans portant sur 1002 personnes âgées de 70 ans. Au début de l’étude, aucune d’entre elles ne souffrait de démence ou de la maladie d’Alzheimer, mais à la fin de l’étude, 7 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} et 4 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} des participants souffraient respectivement de démence et de la maladie d’Alzheimer.

Au cours de l’étude, les scientifiques ont constamment prélevé des échantillons de sang pour analyser la présence d’immunoglobuline M. Cet anticorps se forme à la suite de la réaction de l’organisme à l’infection par le virus de l’herpès et constitue l’indicateur le plus commode pour suivre ce processus. Il s’est avéré que 82 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} des participants étaient porteurs du virus, mais que seuls 6 {67ec1e6a98f05d070fee8e6e83ea4a2108ee38664df2194c5d7a9c595bf7068a} d’entre eux ont reçu un traitement approprié.

Pages: 1 2

Des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont proposé une nouvelle méthode pour diagnostiquer des maladies complexes telles que les tumeurs cancéreuses et les inflammations aiguës. Le développement est basé sur le fait que le fructose est consommé en grandes quantités par les processus inflammatoires. Lorsqu’une forte consommation de fructose est détectée dans l’organisme, elle est souvent due à une maladie.

Les scientifiques ont déjà attiré l’attention sur le “voisinage” du fructose avec les cellules cancéreuses et les foyers d’inflammation. La seule chose qui reste à comprendre est comment l’utiliser à des fins médicales. À cette fin, du fluor radioactif a été ajouté au fructose, qui est facilement détecté par le PET-scanning. Cette substance a ensuite été administrée à des rongeurs et sa distribution dans l’organisme a été observée.

Pages: 1 2

Comme indiqué, les biologistes ont pu prouver pour la première fois que le synaptamide réduit effectivement la formation active de molécules pro-inflammatoires dans les tissus rénaux et réduit le flux de leucocytes dans ces tissus. Ces études aideront les experts à traiter l’insuffisance rénale et à comprendre le mécanisme d’action du synaptamide.

En fait, le synaptamide est un dérivé d’acides gras insaturés, dont la présence est notée dans le foie d’un certain nombre de créatures marines, y compris le calmar d’Extrême-Orient et le saumon, et les experts ont récemment découvert que le synaptamide peut faire face à l’inflammation dans les lésions nerveuses et même cérébrales.

Dans leurs recherches, les scientifiques ont provoqué artificiellement une ischémie d’un rein chez 30 rats expérimentaux et ont observé comment la synaptamide injectée aux rongeurs modifiait l’état de cet organe, notant des changements dans le volume des molécules de signalisation qui favorisent l’inflammation et contrôlent l’activité des cellules immunitaires.

Pages: 1 2